Zoom sur notre groupe du mois : Schrodinger

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Nous sommes de retour avec une nouvelle interview, vous présentant cette fois-ci le groupe français Schrodinger !

Salut, Schrodinger ! Merci d’avoir pris le temps de répondre à nos questions ! Pouvez-vous présenter votre groupe à nos lecteurs ?

Julien : Merci à Distrolution pour l’invitation ! Pour ceux qui ne connaissent pas encore Schrodinger, c’est un groupe qui cherche à bousculer les conventions musicales. On navigue entre le rock, le metal extrême et moderne, en y incorporant pas mal d’autres styles comme de la salsa, l’electro, le hip hop. La liste est longue…

Adnane : C’est un projet où musicalement on va où on veut, tout est possible. On essaie de repousser les limites de ce qui est convenu et acceptable parfois. Cela peut surprendre à la première écoute ou la première fois qu’on nous voit en live, car on mélange des genres qui semblent opposés. On le voit dans les regards quand on est sur scène, ça bugue certains cerveaux. Mais les gens finissent par comprendre le délire assez rapidement, et par headbanger et faire la fête avec nous.

Vous avez dévoilé votre cover du hit de Ricky Martin, « Livin' Da Vida Loca » il y a quelques mois. Pourquoi avoir choisi ce titre, en particulier ?

Julien : On aime bien jouer avec les clichés et pour le coup, Livin la vida loca est un cliché en lui-même. Et c’est pour moi un exemple de perfection musicale en termes de compo et d’arrangement. La preuve : tout le monde le connaît et surtout tout le monde l’adore. Tous ceux qui font semblant de détester, même les black metalleux, au fond d’eux ils ont envie de crier le refrain dès qu’il l’entendent… Alors on s’est dit pourquoi pas jouer ce titre à notre façon. Et puis c’est dans la continuité de l’univers de Santa Sierra, avec des cuivres et une odeur d’Amérique Latine. D’ailleurs comme sur notre EP, c’est Marc Papeghin qui a enregistré les parties cuivres sur ce morceau.

Adnane : En fait Rémi (Sérafino, le batteur) est venu avec une première idée d’arrangement, qui est restée à l’état de démo (un vieux midi) pendant longtemps et puis un jour on est retombé dessus avec Ju et on s’est dit qu’il fallait absolument qu’on la produise ! Et en quelques semaines, elle était enregistrée, mixée et masterisée (par David Thiers). C’est allé super vite et on s’est bien marré en le faisant d’ailleurs.

Comment s'est déroulé le tournage du clip ?

Adnane : Alors il faut déjà qu’on parle de l’histoire, parce que tout part de là : on voulait vraiment détourner l’idée que l’on se fait de l’expression “la vida loca”... Dans les paroles, il est question de New York, de Champagne... Donc on a pris le contrepied de ça et on a imaginé une histoire avec des vagabonds. Si on prend du recul, c’est une autre forme de vida loca quand tu y penses, avec son lot d’aventures et de surprises.

Julien : Oui et si tu lis les paroles de ce morceaux, tu peux même penser qu’il parle d’alcool et non d’une femme. Donc, tout ça a dressé la trame. On allait parler de ces deux pauvres bougres qui l’espace de quelques instant ont les moyens de mener la grande vie, mais sont aussi dans un schéma de pensée lié à leur condition. Donc avec des décisions qui ne nous paraissent pas forcément logiques. Côté production, c’est moi qui l’ai réalisé. Tout a été filmé sur deux jours, un premier jour pour les scènes de groupe (cadrage par Chris Merle) et une journée pour les scènes filmées avec de super acteurs (Julien Combes et Ismael Rafaï) qui ont été super impliqué, ils sont vraiment rentrés dans la peau des personnages et on s’est vraiment, là aussi, bien marrés !

Cette cover succède à votre premier EP, « Santa Sierra », sorti en 2019. Combien de temps avez-vous travaillé sur cet EP ?

Adnane : Effectivement, nous avons commencé à travailler sur Santa Sierra en février 2018 et en avril 2019 on enregistrait. Donc il nous a fallu une petite année pour le concevoir, sachant que certaines idées avaient déjà été écrites avant la naissance du projet.

Comment se déroule habituellement votre processus de composition (écriture des textes, mélodies…) ?

Julien : Il y a en général deux approches : bien souvent je viens avec une instru que je présente à Adnane, il travaille les mélodies et les lyrics de son côté. Et puis il me la renvoie, on en discute, il me dit ce qu’il faudrait changer - et inversement, Adnane arrive avec des idées de lyrics et de mélodie et je greffe des arrangements dessus.

Adnane : On fait ce ping pong jusqu’à obtenir une version présentable pour Rémi (le batteur) et Guillaume (le bassiste), qui ensuite mettent leur grain de sel. :) Et tout se passe à distance la plupart du temps même, si on n’habite qu’à quelques kilomètres les uns des autres. On préfère garder les répétitions pour travailler le live.

Parlons de merch. Y a-t-il un objet (merch, pressage, matériel de scène) auquel vous accordez une importance particulière ? Si oui, lequel ?

Julien : Je dirais le t-shirt. Parce que comme tu as de la place sur un t-shirt, tu peux développer visuellement certains concepts de tes morceaux. Parfois c’est même une extension visuelle d’une track. En tant que groupe, c’est important aussi que le textile soit de la meilleure qualité possible afin de vendre un produit durable.

Adnane : Et aussi, tu es un peu l'ambassadeur d’un groupe quand tu portes son t-shirt et c’est un moyen de dire à tous ceux que tu croises “ce groupe est cool, je le soutiens.” Et surtout : tout le monde met des t-shirts !

Pour clôturer cette interview, parlez-nous de vos futurs projets !

Julien : En ce moment c’est plutôt cool pour Schrodinger, nous avons désormais quelqu’un qui gère le management et le booking (coucou Keuf). Du coup, on va avoir pas mal d’annonces à faire ces prochaines semaines sur des dates pour 2023, notamment en festival… 

Adnane : Et on travaille sur le prochain album qui devrait lui aussi sortir en 2023 si tout va bien !

Merci pour vos réponses !

Merci Valentine !

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